Lectures complémentaires
les conséquences du changement climatique pour le développement futur ont fait l’objet d’innombrables articles et études de la part de personnes et d’organisations. Grâce à internet, la plupart d’entre eux sont accessibles. nous souhaitons attirer votre attention sur un petit ensemble de sites et de documents intéressants, reposant sur différents points de vue et poursuivant des objectifs divers afin d’offrir une vue plus large de la question.
- La Letter from Quito (lettre de Quito) récapitule les revendications de la Campagne latino-américaine pour le droit à l’éducation (Clade) au sujet du changement de paradigme pour le développement de nos sociétés. Ce document a été adopté lors de la huitième assemblée qui s’est déroulée du 10 au 13 avril à Quito, tout juste deux mois avant rio+20. Ce document peut être consulté à l’adresse suivante: http://campanaderechoeducacion. org/clade2012/wp-content/uploads/2012/04/Clade.Carta-de-Quito. abril-2012.enGlisH-Final.pdf
- Dans un article intitulé: Rio+20 Summit: The Key Issues, Martin Khor, dont nous publions l’évaluation de rio+20 dans ce numéro, énumère les points critiques entrés en ligne de compte lors de la conférence: http://www.southcentre.org/index.php?option=com_content&view=article &id=1746 %3asb63&catid=144 %3asouth-bulletin-individual-articles &itemid=287&lang=en
- Dans son article, publié le 23 juin 2012 sur son blog à l’adresse http:// dbhowmik.blog.com/2012/06/23/we-our-planet-and-rio-20/ et intitulé We, our planet and Rio +20, debesh Bowmik nous offre une intéressante lecture complémentaire de l’analyse livrée par Martin Khor sur les résultats de rio+20. debesh Bowmik est membre à vie de l’association économique internationale et de l’association économique indienne.
- Le développement durable peut-il être réalisé si l’on accroît la productivité des ressources? ernst ulrich von Weizsäcker, scientifique et politicien, et fervent avocat de mesures sérieuses qu’il faut enfin prendre pour lutter contre le changement climatique affirme que c’est non seulement désirable, mais aussi parfaitement faisable. sur http://www.makingitmagazine.net/?p=152, vous pouvez vous familiariser avec ses thèses les plus importantes, développées dans son ouvrage intitulé Factor Five: Transforming the Global Economy through 80% Improvements in Resource Productivity (titre original: Faktor 5, die Formel für nachhaltiges Wachstum, droemer, 2010, aucune traduction française n’est disponible pour l’instant, n.d.l.t.).
- La Fondation Mary robinson a effectué des recherches empiriques sur les conséquences du changement climatique pour les populations rurales vulnérables. elles ont mis en évidence que non seulement cette question est écolo
- Gique, mais qu’elle est aussi liée à la dimension du genre, étant donné qu’elle affecte les femmes de manière particulièrement contraignante. le dossier politique intitulé Access to Sustainable Energy – The Gender DimensionsŸ illustre le poids particulier que le changement climatique fait peser sur les épaules des femmes. À consulter sur: http://www.mrfcj.org/pdf/Policy-BriefMalawi-access-to-sustainable-energy-the-Gender-dimensions.pdf.
- Une étude approfondie intitulée Gender Perspectives on the Conventions on Biodiversity, Climate Change and DesertificationŸ a été réalisée par Yianna lambrou et regina laub. ses résultats peuvent être consultés en ligne à l’adresse http://www.fao.org/sd/dim_pe1/docs/pe1_041002d1_en.doc. l’article intitulé Gender: The Missing Component of the Response to Climate Change a été coécrit par Yianna lambrou et Grazia Piana. il a été rédigé il y a quelques années, mais n’en fournit pas moins d’intéressants détails sur la dimension du genre, souvent négligée dans le débat sur le changement climatique. il est consultable sur ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/010/i0170e/i0170e00.pdf.
- Les organisations de la société civile ne sont pas les seules à être profondément préoccupées par les conséquences désastreuses du changement climatique et la nécessité urgente d’agir à tous les niveaux, tant au niveau des politiques mondiales, régionales et nationales qu’à celui des petites collectivités et de chaque individu. la FaO, sigle anglais de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, est de toute évidence une institution gouvernementale. dans le document d’orientation intitulé CLIMATE-SMARTAGRICULTURE – Managing Ecosystems for Sustainable LivelihoodsŸ, elle préconise de manière exemplaire de s’engager à petite échelle, au niveau des villages. Ce document peut être consulté sur http://www.fao.org/docrep/015/ an177e/an177e00.pdf.
- De même, un groupe d’organisations internationales comprenant le Center for Public Health and Climate Change (Centre pour la santé publique et le changement climatique), le Programme mondial de l’alimentation, le Fonds international pour le développement agricole, la Fondation Mary robinson, le Programme de développement des nations unies (Pnud), la FAO et l’Organisation mondiale de la santé a publié un document intitulé: Food and Nutrition Security, Health and Gender Equality: Partnerships for climate-resilient sustainable developmentŸ à consulter sur http://climatehealthconnect.org/sites/ climatehealthconnect.org/files/resources/eXe2_lr_W_Partnership %20 for%20the%20integration%20of%20%20%20%282%29.pdf
- Pour nos lecteurs hispanophones, nous recommandons de consulter le site du mouvement agroécologique d’amérique latine et des Caraïbes (Maela) et son magazine en ligne hoja a hoja sur http://www.maela-agroecologia. org/boletin-hoja-a-hoja/. Maela est à notre connaissance l’un des réseaux agroécologiques les plus anciens et fait partie de ceux qui réussissent le mieux.